L’Organisation internationale de la francophonie (OIF) amorce un tournant décisif de son histoire, avec l’élection de son prochain secrétaire général. La campagne qui s’est déroulée dans le respect mutuel de candidats, tire à sa fin. À moins d’être surpris par les ouvriers de la onzième heure, sinon la course à la tête de l’OIF se jouera définitivement à cinq, après que Dioncounda Traoré du Mali ait décidé de jeter l’éponge.
Sur les cinq restants, quatre viennent du continent africain, tandis que la cinquième est la synthèse de trois continents. Si aucun d’entre eux ne se retire avant le sommet, il est fort probable que la seule femme dans la course soit élue prochaine secrétaire générale de la Francophonie.
Il y a des signes qui ne trompent pas. La semaine dernière, Michaëlle Jean était en France pour promouvoir sa candidature, après une présence très remarquée à New York, en septembre, lors de l’Assemblée générale des Nations Unies où elle a eu des entretiens fructueux avec un bon nombre de chefs d’État et de gouvernement, des ministres des affaires étrangères de pays francophones et différents autres leaders mondiaux.
Le 8 octobre 2014, elle a prononcé un vibrant discours à Paris devant un parterre de plus de 120 personnes, triées sur le volet. Parmi lesquelles, on a noté la présence des représentants personnels des chefs d’État et de gouvernement auprès de l’OIF, des ambassadeurs de pays membres de l’OIF accrédités à Paris et à l’UNESCO, des membres des cabinets du premier ministre français et de la ministre française en charge de la Francophonie, des hauts fonctionnaires du ministères français des affaires étrangères, des membres de l’Assemblée parlementaires de la Francophonie, des députés et sénateurs de groupes d’amitié France-Canada et France-Québec, des opérateurs de l’OIF (TV5, AUF, AIMF), ainsi qu’une douzaine de médias français et internationaux.
Un discours qui avait des allures de programme d’action du prochain numéro un de l’OIF. Dans ses propos, Michaëlle Jean entend être la secrétaire générale du Nord et du Sud, qui veut moderniser la Francophonie, pour qu’elle réponde présente aux défis du 21e siècle. Elle veut engager la Francophonie sur le chemin de la prospérité, du respect des droits et des libertés, de l’État de droit et la démocratie, de la transparence et la bonne gouvernance, de l’imputabilité et la lutte contre la corruption, de la promotion des principes de responsabilité sociale et environnementale des entreprises, etc.
Comment se fait le choix du secrétaire général de l’OIF?
En réalité, il ne s’agit pas d’une élection au sens propre du terme. Les chefs d’État et de gouvernement privilégient le consensus, au travers des discussions, concessions et compromis. Ainsi, pour ne pas polluer le débat sur d’autres enjeux majeurs du sommet de Dakar, les 57 chefs d’État et de gouvernement membres sont conscients de la nécessité de trouver un accord avant le sommet de novembre prochain, pour la nomination du nouveau secrétaire général. Tous comptent sur les arbitrages de la France, État autour duquel a été fondé l’OIF, pour les départager.
Pour ce faire, les diplomates s’activent à convaincre les gouvernements membres de se mettre d’accord sur une personne qui sera en mesure d’exécuter la feuille de route qui sera définie à Dakar, et cela, tout en tenant compte du fait que le 15e sommet veut valoriser le travail des femmes et des jeunes pour la paix et le développement.
L’objectif n’est pas de trouver absolument une personne qui ait la carrure d’Abdou Diouf pour le succéder. Le président Diouf a fait ses marques, tout le monde le reconnait. Il a doté l’organisation des institutions centrées sur les missions premières et fondamentales de l’OIF, à savoir la promotion de la langue française et de la diversité culturelle, le soutien à l’éducation et la formation, la promotion des droits de la personne et la prévention des conflits, etc.
Pour la suite des choses, nombreux diplomates, mais aussi d’analystes qui s’intéressent à l’OIF, estiment que la croissance économique et la prospérité de l’espace francophone peuvent certainement apporter des réponses efficaces et renforcer les efforts de l’OIF dans la réalisation de ses missions fondamentales. Par conséquent, l’OIF ferait mieux d’être dirigée par une personnalité qui a une bonne compréhension des nouveaux enjeux et de l’évolution du monde contemporain, pour la positionner parmi les acteurs indispensables sur l’échiquier mondial.
Nous sommes reconnaissons que tous les candidats ont des riches expériences qui peuvent servir au bon fonctionnement de l’OIF. Néanmoins, il serait mieux d’aller au-delà, de tenir compte également des paramètres qui ont été longtemps marginalisé, notamment la parité homme-femme, afin de choisir celle ou celui qui réunit suffisamment d’atouts pour porter la voix de l’OIF auprès des instances internationales, pour une mondialisation plus équitable.
Est-ce possible une femme à l’OIF?
Quarante-quatre ans après la création de cette organisation intergouvernementale, nombreux chefs d’État et de gouvernement membres de l’OIF sont d’avis qu’il est temps de nommer, pour la première fois, une femme à la tête de l’OIF. Cela, non seulement pour être cohérent avec la thématique choisie pour le 15e sommet, mais aussi pour démontrer que l’organisation a atteint la maturité et est tournée définitivement vers la modernité et l’ouverture d’esprit.
Le choix probable de Michaëlle Jean, la seule femme dans la course présentement, ne doit pas être vu comme une faveur faite aux femmes. N’en déplaise à tous ceux qui s’évertuent à véhiculer des inepties dans le seul but de nuire, Mme Jean incarne le renouveau et la modernité dont a besoin la Francophonie du 21e siècle.
Nul n’arrive à ce niveau – gouverneure générale, envoyé spéciale de l’Unesco, Chancelière de la plus grande université bilingue au monde -, qui veut. Se voir honorée d’une trentaine de Doctorats honoris causa de plus grandes universitaires au monde, n’est pas un hasard. Il faut avoir des connaissances, des compétences, des expériences de vie et de travail qui inspirent confiance, pour se voir confier de telles responsabilités. Mme Jean possède une grande expérience diplomatique pour diriger l’OIF.
Comme elle ne cesse de le répéter : « Je suis à la fois du Nord et du Sud … je suis de la diaspora africaine, d’Haïti et du Canada ». Elle a un charisme et est très proche de gens, petits et grands. Sa feuille de route pour la Francophonie du 21e siècle résume bien les préoccupations de nombreux États et gouvernements, du Sud comme du Nord. Elle a la volonté et l’enthousiasme de faire bouger les choses à l’OIF, dans le sens de la volonté exprimée par les chefs d’État et de gouvernement à Kinshasa et très probablement de celle qui sera dégagée à Dakar.
Pendant sa campagne, elle a rencontré plusieurs chefs d’État et de gouvernement. Dans leurs conversations, l’économie a été le maître-mot du virage que doit prendre la Francophonie dans les années à venir. Nombreux la soutiennent justement pour l’action qu’elle veut mener pour relever ce défi.
Michaëlle Jean n’est pas la seule candidate que parle de l’économie. Le candidat mauricien, Jean-Claude de l’Estrac, qui le talonne dans cette course, a présenté, il y a deux semaines, ses « douze propositions pour la Francophonie de demain ». Celles-ci ressemblent fort bien avec la « vision pour la Francophonie du 21e siècle » qu’avait déjà présentée Mme Jean dans son plaidoyer rendu public sur son site Internet http://www.michaellejean.ca/
Tous les deux candidats misent sur la dimension économique de la Francophonie et s’appuient largement sur les progrès et performances économiques réalisés par leurs pays respectifs, pour servir de modèle de succès économique à d’autres pays membres de l’OIF. Mais, ce qui les différencie est que, Mme Jean a une vision claire et une bonne compréhension des préoccupations des pays du Nord et ceux du Sud dans cette organisation. Elle s’engage avec passion et enthousiasme pour servir à la fois pour les intérêts des uns et des autres au sein de l’OIF.
De plus, elle pourra faire bénéficier l’OIF de son aura, de son charisme et de son carnet d’adresses pour porter la voix de pays membres sur toutes les tribunes, au cœur de toutes les institutions et arènes décisives où se discutent les grandes réformes des systèmes multilatéraux.
Isidore KWANDJA NGEMBO, Politologue
6 commentaires
Je vous lis très régulièrement M. Ngembo et en arrive à la conclusion que Mme Jean a de la chance de vous compter dans son équipe de campagne! Les qualités de Michaelle Jean sont nombreuses mais elle est en « compétition » avec d’autres figures, dont Pierre Buyoya et Jean Claude de l’Estrac.
Pierre Buyoya a été deux fois président et malgré ses prises de pouvoir par la force, de nombreuses organisations, dont l’union africaine et l’oif lui ont fait confiance, lui donnant des fonctions prestigieuses.
Jean Claude de l’Estrac a lui un profil très sérieux et je pense qu’il a toutes les chances de succéder à abdou diouf notamment parce qu’il propose un programme sérieux et concret. J’ai fait l’exercice de comparer le plaidoyer de Mme Jean et les propositions de M. l’estrac. Contrairement à ce que vous dites, les propositions du mauricien ne ressemblent pas au plaidoyer de mme Jean, que je trouve très général, bien écrit, mais cantonné à des voeux pieux comme lors de sa conférence à paris, à laquelle j’ai assisté… J’ai ensuite comparé les propositions de l’estrac avec celle de Buyoya qu’il vient de dévoiler. Pour le coup, je trouve que celles de buyoya ressemblent à celles de l’estrac (et pas l’inverse!). et puis, africain que je suis, je pense que la fonction doit rester au sud. mme jean est la candidate du canada, d’un pays du nord. et même si son pays d’origine la soutien, cela ne fait pas d’elle une candidate du sud aussi. permettez-moi de terminer en rappelant que le canada détenait le poste de secretaire général quand l’oif s’appelait encore l’act, .
J’ai lu l’article de Mr Isidore KWANDJA NGEMBO, et surtout la réaction de Mr AHMED C B. Je crois que ce qui est en jeu au cours de la prochaine élection du Secrétaire de l’OIF, mérite bien d’être analysé au-delà des habituels prismes et clivages Nord-SUD, Afrique-Occident, Homme-Femme etc…
J’interviens en tant que africain francophone, et surtout comme quelqu’un qui a eu l’occasion de bénéficier d’une initiative typiquement francophone. En effet, j’ai dans mon cursus, un diplome de 3ème Cycle de gestion des projets de développement, que j’ai obtenu au cours de la 1ère Promotion de l’Université Senghor à Alexandrie en Egypte, en 1992. Mais déjà, à cette époque, je me suis ému devant ce qui présentait l’allure d’une expérience inachevée! Quelle Puissance dans l’installation, quelle adresse dans la définition des programmes de formation et le choix des disciplines, quelle énergie dans la mobilisation d’un corps enseignant des plus expérimentés! Mais aussi quelle idée de jeter dans la nature, sans aucun suivi, des produits aussi luxueux que les diplômés de l’Université Senghor!!!
Telle est l’impression pleine de paradoxes, que me semble souvent donner la Francophonie: un potentiel énorme, mais dont l’organisation et l’exploitation manquent totalement d’audace et d’ambition.
Mon avis personnel est que la Francophonie et surtout l’Afrique ont plus besoin de Madame JEAN, que l’inverse. Elles ont besoin d’être amicalement secouées et réveillées. Elles ont besoin d’entendre non pas une voix contradictoire à celle de Paris, mais une voix qui tonne au moins aussi fort, pour relayer et porter plus haut, le message des Pères Fondateurs de l’OIF: PRESERVER LA LANGUE FRANCAISE ET SURTOUT PERMETTRE A CEUX QUI L’ONT EN COMMUN D’AVOIR A LEUR DISPOSITION, UN VERITABLE VEHICULE POUR LA PROMOTION DE LEUR CULTURE ET DE LEUR DEVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE.
Mais cela n’est possible qu’en utilisant tous les moyens possibles pour faire entendre aux sceptiques, hélas encore très nombreux parmi nous, que la Démocratie et la Bonne Gouvernance en sont des conditions Sine qua non.
La voix de Madame Michael JEAN me semble, beaucoup mieux que celles des 04 autres candidats, de nature à faire entendre un tel discours.
L’Afrique sera certainement la première à en bénéficier.
Bonaventure Marcel PIIM
Cher monsieur Bonaventure,
En quoi Mme Jean est-elle supérieure aux autres candidats? Qu’a t-elle de plus par rapport à ce mauricien acteur de premier plan dans l’envol économique et industriel de son pays? Est-elle plus outillée qu’un Buyoya, l’homme aux deux putsch certes, mais qui a évité un génocide dans son pays et passe aujourd’hui pour l’un des vecteurs de paix (crise du Nord Mali)?
Il y a là matière à débat. D’accord avec vous quand vous dite que la francophonie est un potentiel sous exploité. C’est peut être un club pour personnes de même affinité sans contenu industriel et économique. j’espère que « sous exploité » non dans le sens du rapport de Jacques Attali ou du club de croissance créé récemment, mais dans le sens de rapports réciproques et équilibrés. Beaucoup d’africains ont le sentiment que la francophonie est un remake de la bonne vielle union française dans laquelle tous les membres n’avaient pas les mêmes statuts.
Adama Wade,
Financial Afrik
Mon Cher ADAMA Wade,
Merci de réagir à mon commentaire au sujet de la candidature de Madame Michael JEAN.
Je prends en compte, le point de vue selon lequel cette candidature ne serait pas supérieure à celles des personnalités comme le Président Pierre BUYOYA, qui a épargné le BURUNDI du génocide, ou le Ministre Mauricien, porteur d’un projet économique francophone, des plus généreux.
Loin de moi, l’idée de balayer d’un revers de la main, ces autres candidatures ; elles sont pour le moins consistantes. Toutefois, ici aussi, c’est l’ouvrier du processus de développement de l’Afrique, arrivé à l’âge plus que mature, qui a observé et qui a pris part à plus d’une expérience de formulation et de réalisation, ou plutôt de non réalisation des projets économiques, qui parle.
Les bons projets économiques dans les tiroirs de nos administrations, il y en a !!!
De même, arrêtons-nous un instant sur la candidature du Président BUYOYA. Très franchement je trouve son acte de candidature très citoyen et même très intellectuel. Qu’il se porte candidat au poste de Secrétaire Général de l’OIF pour moi est aussi une preuve de détachement par rapport au pouvoir politique. Seulement comprenons-nous bien, et rappelons-nous les reproches souvent faits à l’Union Africaine, d’être un syndicat de Chefs d’Etat. Cette accusation, qui n’est pas fortuite, repose sur les considérations d’amicalité et même de familiarité qui ont souvent prévalu, parfois là où, de manière froide, il est tout simplement question de l’application des textes de lois et des règlements, ou de bon sens. Des filles et fils de l’Afrique en ont payé un très lourd tribut.
C’est pour ces deux principales raisons, que mon avis demeure que les candidatures autres que celle de Madame JEAN, ont l’air du déjà vu, pour nous autres africains.
Cela a été dit et reconnaissons-le ici, notre continent, de même que l’OIF, vivent un problème de leadership. Qui n’est pas excédé par l’image de ces hordes de jeunes africains, qui préfèrent risquer d’aller mourir dans les déserts, les forêts, les mers et les océans, dans l’espoir de retrouver les terres d’autres continents, parce que le quotidien ne leur offre aucune perspective ? S’agissant spécifiquement de l’Afrique, les ressources stratégiques de toute sorte sont là, de même que le capital humain, jeune, formé, motivé, et qui ne demande qu’à être mis à contribution.
Vous m’avez soupçonné de suggérer la mise en exploitation du potentiel francophone au sens de Mr Jacques Attali ? Peut-être vraiment pas. Mais, à y regarder de manière positive, qu’y perdrait l’Afrique ? Surtout si cela est organisé avec la contribution et la collaboration des africains ? Car, que risque de vivre le continent africain en ce moment, c’est une autre expérience de spoliation de ses ressources dans l’actuel contexte de mondialisation, si des correctifs urgents ne sont pas apportés dans son leadership.
Madame JEAN n’est certes pas une « africaine ». Mais justement, comme elle le dit elle-même, de par ses origines, de par son expérience, de par sa position de « canadienne », et surtout de par sa posture potentielle de Secrétaire Général de l’OIF, moi je lui reconnais la possibilité de rappeler au quotidien à nos leaders, sans état d’âme et sans complaisance, la nécessité de ne parler, en français, que le langage de la démocratie et de la bonne gouvernance sans lesquelles, tous nos projetset initiatives de développement socio-économiques sont voués à l’échec.
Bien entendu, il ne s’agira jamais d’accorder un chèque en blanc à Madame JEAN ; mais plutôt de lui demander de s’engager à battre le rappel des experts dont regorge la sphère francophone, y compris ses concurrents actuels, pour constituer une équipe de travail et en assumer le leadership, pour la formulation et l’exécution d’une vision, celle d’universaliser de manière effective, l’éducation, la science, les technologies et la formation, d’assurer la promotion de la culture francophone, et surtout de promettre à tous ceux ont l’expression de la langue française en partage, un minimum de bien-être socio-économique.
Nous serons toujours attentifs à ce que les actes posés et les initiatives entreprises, ne concourent qu’à la réalisation d’une telle vision.
Bonaventure Marcel PIIM
Expert en développement et financement des projets d’investissement public.
Chers analystes,
A la lecture de vos interventions, il me semble que vous ne connaissez pas Pierre BUYOYA, deux fois putschistes, mais aussi à l’origine d’un génocide sans précédent de la minorité Tutsi en 1993.
La plus grande figure burundaise en matière de droits de l’homme et de soutiens aux victimes de la guerre qui a secoué le Burundi depuis 1993 a dit ceci: « Ce serait récompenser un criminel ! » dixit Marguerite Barankitse.
Prière lire le vrai visage de ce candidat à la prestigieuse organisation.
Ses concurrents auraient-ils aussi des antécédents similaires?
http://buyoyafrancophonie.wordpress.com/
BOBOLO
Mon Cher ADAMA WADE,
Je vous prie de transmettre mes sincères Félicitations à Madame Michael JEAN, pour sa brillante élection comme nouvelle Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie. Les attentes et les défis sont énormes, pour les femmes, le jeunes et moins jeunes francophones, surtout d’Afrique au Sud du Sahara. Mais je n’ai aucun doute sur ses capacités et j’avais déjà énuméré sur cette même tribune, les raisons pour lesquelles sa candidature me semblait présenter plus d’atouts que les autres. Après avoir écouté ses premières interventions hier après sa désignation, j’en ai eu l’entière confirmation.
Je l’exhorte à reprendre à son compte, les propositions des autres candidats, mais surtout celles de Jacques ATTALI, dans la mise en oeuvre du nouveau cadre stratégique de la Francophonie, dont j’avoue n’avoir pas encore pris connaissance.
Et si elle avait besoin de bras supplémentaires ou d’un surcroît d’expérience africaine dans ses nouvelles missions de promotion du développement social et culturel, je suis entièrement disponible.
Bonaventure Marcel PIIM
Expert en développement et financement des projets d’investissement public.