Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé qu’elle s’attend à une croissance économique de 2,3% au Nigeria au titre de l’année 2019.
«Les perspectives en vertu des politiques actuelles restent difficiles. La croissance devrait atteindre 2,3% cette année grâce à la poursuite de la reprise dans le secteur pétrolier et à la reprise du secteur agricole après une bonne récolte », lit-on dans un communiqué publié le 8 octobre 2019 sur le site de l’institution.
D’après le FMI, les initiatives de recettes prévues dans le budget 2020 – y compris une réforme de la TVA introduisant un seuil d’enregistrement minimal et exonérant les produits alimentaires de base – contribueront à compenser « partiellement la baisse des recettes pétrolières » et « l’impact de la hausse des salaires minimums, préservant ainsi le déficit budgétaire global consolidé élevé ». Le passage du compte courant à un déficit devrait se poursuivre alors que le rythme des sorties de capitaux continue de peser sur les réserves internationales, ajoute l’organisation.
Selon les données communiquées en septembre par la Banque centrale du Nigéria (CBN), le PIB a augmenté de 1,94% au deuxième trimestre de l’année, contre 2,1% au premier trimestre. Une croissance principalement tirée par le secteur pétrolier qui a crû de 5,15%, tandis que le secteur non pétrolier a progressé de 1,64%.
A l’avenir, l’institut nigérian d’émission s’est montré optimiste avec des projections de taux moyens de 2,11% et de 2,34%, respectivement aux troisième et quatrième trimestres de l’année, principalement en raison du secteur non pétrolier.