L’Afrique du sud, a enregistré des flux d’investissements directs à l’étranger (IDE) de 26,3 milliards de rands (1,76 milliard de dollars) au deuxième trimestre, contre 11,7 milliards de rands au cours du premier trimestre de l’année, soit une hausse absolue de 14, 6 milliards de rands , a indiqué, mercredi 25 septembre, la Banque centrale sud-africaine.
Cette augmentation est due à ce que les entreprises nationales ont beaucoup reçu de financement par emprunt et par fonds propres de sociétés mères étrangères.
Selon la South African Reserve Bank (SARB), le pays a également enregistré des entrées de fonds d’un montant de 10 milliards de rands d’avril à juin, contre 29,2 milliards de rands au trimestre précédent.
L’Afrique du Sud mise beaucoup sur les flux d’IDE pour couvrir son important déficit budgétaire et courant.
Les statistiques sont révélatrices, les IDE ont représenté 37,3% des obligations de l’État sud-africain au mois d’août.
Cependant, souligne la banque, la confiance des investisseurs en Afrique du Sud reste fragile, tandis que les perspectives de croissance économique sont assombries par un manque de clarté et des progrès en matière de réformes.
Secoué de plein fouet par une crise économique, le pays a enregistré un taux de croissance de 3,1% au premier trimestre de l’année (Statistics South Africa).Et du coup évitant à l’Afrique du sud une récession économique.