La purge anti-corruption, lancée en octobre dernier en Arabie saoudite sur ordre du prince héritier Mohammed ben Salman, a rapportées 400 milliards de riyals (environ 107 milliards de dollars) sous forme d’argent comptant, d’avoirs immobiliers saisis et de titres financiers.
C’est ce qui explique le procureur général d’Arabie saoudite, Saoud Al Mojeb, lors d’une conférence de presse organisée samedi dernier.
Les 381 personnalités (dont plusieurs Princes) arrêtées en novembre 2017 par le régime et enfermées au Ritz Carlton de Ryad ont dû passer à la caisse pour recouvrer la liberté.
Le plus célèbre, al-Walid ben Talal, actionnaire de Twitter et propriétaire de l’hôtel George V à Paris, a été libéré samedi dernier après avoir négocié un ‘‘arrangement’’ dont les détails n’ont pas été communiqués. Quelque 56 personnes sont encore détenues.