Blackstone va créer un véhicule qui sera à terme doté de 40 milliards de dollars en fonds propres pour investir dans des projets d’aéroports, d’autoroutes ou d’oléoducs sur le territoire américain. « Entre les fonds propres logés dans ce véhicule et la dette que nous allons lever, nous devrions pouvoir investir plus de 100 milliards de dollars en projets d’infrastructures, principalement aux Etats-Unis », précise le communiqué commun.
A 20 milliards, l’investissement de l’Arabie saoudite serait supérieur de 25% au plus grand fonds jamais levé dans les infrastructures (15,8 milliards, un fonds de Global Infrastructure Partners). « Cet investissement potentiel reflète notre confiance dans les projets ambitieux de construction d’infrastructures aux Etats-Unis lancés par le président Trump et l’opportunité stratégique pour le PIF des rendements à long terme », a déclaré Yasir Al Rumayyan, directeur général du fonds public saoudien.
Du pain bénit pour Donald Trump, qui a promis un programme de grands travaux de 1.000 milliards de dollars pendant la campagne mais n’a jamais clairement indiqué comment il entendait le financer.
Selon Bloomberg, il pourrait proposer une première tranche d’investissement de 200 milliards de dollars sur dix ans dans le cadre de son premier budget, présenté mardi. « Tout le monde s’accorde pour reconnaître que les Etats-Unis ont besoin d’investir rapidement dans leurs infrastructures vieillissantes, a opportunément précisé le président de Blackstone, James Hamilton.