Les envois de fonds vers l’Afrique subsaharienne auraient fléchi de 6,1 % en 2016, à 33 milliards de dollars, selon la dernière édition de la note d’information de la Banque mondiale sur les migrations et le développement, publiée le 21 avril pendant les Réunions de printemps, tenues à Washington.
Cette régression s’explique par l’effet conjugué du ralentissement de la croissance dans les pays d’origine, du repli des cours des produits de base et, en particulier, du pétrole, et des envois de fonds informels consécutifs à la mise en place d’un contrôle des changes dans des pays comme le Nigéria.
Cependant en 2017, les transferts d’argent vers la région devraient augmenter de 3,3 %, à 34 milliards de dollars, selon les prévisions de la BM. A l’échelle mondiale, l’institution internationale estime à 429 milliards de dollars les envois de fonds officiellement enregistrés vers les pays en développement en 2016, soit un recul de 2,4 % par rapport à 2015, où ils ressortaient à plus de 440 milliards de dollars. Avec le redressement attendu des perspectives économiques mondiales, les envois de fonds vers les pays en développement devraient repartir à la hausse en 2017, à 444 milliards de dollars, soit une progression de 37,3 %.