Standard & Poor’s demande au FMI de sauver la Zambie. La dette du pays s’élèverait à 55% de son PIB (ce qui n’est pas beaucoup comparé aux 200% du Japon mais) pour une capacité d’importation de 3 mois. L’agence de notation estime que les possibilités de financement budgétaire de Lusaka sont « faibles et limitées ».
Dans un rapport, S&P recommande « un long processus de réformes structurelles » pour palier à la situation alarmante des finances publiques du pays. Rien que les intérêts de la dette devraient atteindre 21% des recettes publiques en 2017.
Lusaka a presque atteint le maximum autorisé par la Banque Centrale en matière de prêts-relais. Le deuxième africain producteur de cuivre ne sera pas sauvé par sa première exportation. L’agence de notation estime que les recettes du cuivre ne suffiront pas pour sauver le pays.
Les charges en remboursement d’intérêts représenteraient plus de 14% des dépenses publiques et 21% des recettes en 2017, contre 11% en 2015. S&P prévoit un déficit de 5,9% du PIB en 2016, contre des prévisions initiales de 4,4%.