Le FMI s’en tient à sa doctrine de toujours. Un Etat ne doit pas jouer le rôle d’une banque mais en assurer la révolution. Toute révolutionnaire qu’elle est, la Tunisie a besoin d’argent.
Mais le déblocage attendu de la deuxième et de la troisième tranche du crédit du Fonds Monétaire International (FMI) est associé à une condition : la vente des parts de l’Etat dans trois banques publiques à des partenaires stratégiques courant 2017. C’est ce qu’a déclaré à Reuters la ministre des Finances Lamia Zribi.
Ainsi, le projet d’une banque publique unique, née du regroupement des parts de l’Etat, semble être enterré. La cession des parts de l’Etat dans la STB, la BNA et la BH, estime la ministre, ne peut être que bénéfique aussi bien pour ces banques que pour l’Etat. Celui-ci compte également vendre ses »petites » participations dans 7 autres banques de la place.
À noter que le FMI a exigé de la Tunisie la réforme des banques publiques pour débloquer la deuxième tranche de son crédit d’un montant de 350 millions de dollars.
S.C, Tunis