Le gouvernement nigérian pourrait réintroduire le régime de subvention du combustible 8 mois après l’avoir supprimé. Cette décision est motivée par une hausse des coûts d’atterrissage du «Premium Motor Spirit».
Apres la suppression des dites subventions, les prix à la pompe avaient considérablement augmentées (de 97 à 145 nairas).
La hausse des prix du pétrole brut et la baisse de la valeur du naira ont conduit à une augmentation du coût des produits pétroliers. La Nigerian National Petroleum Corporation vend toujours de l’essence aux distributeurs à des prix réguliers (à perte) afin de maintenir les prix.
Dolapo Oni, chef de l’Énergie, Ecobank Capital, estime que “le mouvement de la NNPC n’est pas viable parce que le prix du pétrole pourrait continuer à augmenter et le coût pour la NNPC augmentera“.
Au vu des événements, le gouvernement se voit confronté à un important dilemme. Sa première option serait d’accepter l’augmentation des prix du carburant. Ce qui entrainera une hausse des prix de tous les produits dans le pays. La deuxième option, non moins risquée pour l’économie, serait de reconduire les anciennes subventions avec à la clé une augmentation colossale des dépenses du gouvernement. Ces dépenses supplémentaires qui n’étaient pas prévues dans le budget 2017 entraveront l’exécution du plan « Zéro-pétrole » de Buhari.
Quelle porte de sortie pour le Nigéria ?
Affaire à suivre…