D’après une analyse de l’agence de Notation Fitch, rendue publique ce 5 septembre par le site HuffPost Maroc, Attijariwafa Bank, BMCE et la Banque centrale populaire sont sous pression, due principalement à leurs difficultés face à la faible croissance économique du Maroc en 2016. Selon l’agence, la pression de ces trois banques est également causée par la « dépréciation importante des charges de prêts ».
Cependant, l’agence Fitch a soutenu que ces banques peuvent compter sur leurs activités florissantes en Afrique subsaharienne. A titre illustratif, la BMCE rebaptisé BMCE Bank of Africa a ainsi réalisé un taux de croissance annuel moyen de 24%, affichant un résultat net de 1,3 milliard de dirhams (environ 118 millions d’euros).
Lors du premier semestre 2016, la Banque centrale populaire a, pour sa part, enregistré une progression de 13%, s’établissant à 1,4 milliard de dirhams (environ 127 millions d’euros), selon les résultats semestriels 2016 du groupe. Sa filiale africaine, la Banque atlantique, affichait de son côté une progression de 10% de son produit net bancaire.
Concernant Attijariwafa Bank, le produit net bancaire du groupe était de 19 milliards de dirhams en 2015 (environ 1,7 milliards d’euros), ce qui représente une baisse de -2,3% par rapport à l’année précédente. A signaler que le groupe est actuellement présent dans douze pays du continent africain grâce à ses filiales, notamment la CBAO Groupe Attijariwafa bank, première banque du Sénégal.
Toutefois, Fitch souligne que ces trois établissements devraient rester « modestes » en 2016, une situation qui se prolongera jusqu’en 2017.