La Côte d’Ivoire compte injecter de 20 milliards de dollars, soit 10 000 milliards FCFA, dans son secteur électrique sur les quinze prochaines années, a annoncé ce 13 juillet le Premier ministre ivoirien à Yamoussoukro, à l’ouverture du Séminaire national sur l’Energie.
L’idée est de faire passer la production d’énergie électrique de 2 000 mégawatt à 6 000 mégawatt à l’horizon 2030 par la construction de nouvelles infrastructures et la diversification des sources d’approvisionnement.
Au nombre des projets annoncés, la construction des barrages hydroélectriques de Boutoubré, de Louga, et de Gribo-Propoli, pour une production globale de 500 MW, et les centrales thermiques de Songon (en périphérie d’Abidjan) et de Grand Bassam. Sans compter le barrage de Soubré de 275 Mw prévu pour être livré fin 2017 et les centrales thermiques déjà implantées (Ciprel, Azito et Aggreko) qui devraient augmenter leur capacité, a indiqué Kablan Duncan.
Mais la nouveauté, ce sont les futures centrales biomasse, solaire et éolienne ainsi que la centrale à charbon qui viennent compléter la gamme des projets du gouvernement qui envisage atteindre 3 000 Mw dès 2018 puis 4 000 Mw en 2020. « A l’horizon 2030, notre pays compte disposer d’un mix énergétique composé de 34% d’énergie renouvelable, 57% de thermique et 9% de charbon » afin de « respecter les engagements (…) pris par la Côte d’Ivoire à la COP 21 de Paris » a expliqué le chef du gouvernement.
La première phase de cet ambitieux programme porte sur une projection d’investissements de 6 152 milliards FCFA, soit 12,3 milliards de dollars, attendue sur les quatre prochaines années dans le cadre du Plan national de développement (PND) 2016-2020.
Un commentaire
Vu comme cela, tous ses investissements semblent etre de bonnes choses sur le papier. J’aimerais savoir comment l’Etat de CIV se finance t-il… Car dans ce monde l’argent n’est pas gratuit, enfin hormis pour certains états AAA et leurs taux négatifs.