Au lendemain de la proclamation définitive des résultats du premier tour du scrutin présidentiel du 6 mars, confirmant le duel au second tour entre Lionel Zinsou et Patrice Talon, ce dernier obtient le soutien de la majorité des candidats qu’il devance.
En effet, ce lundi, au moins 25 candidats malheureux se sont joints au magnat du coton, dans l’esprit de la « Coalition de la rupture » – un engagement préélectoral qui ne concernait au départ que huit candidats – considérant entre autres, son engagement « à ne faire qu’un mandat en qualité de Président de la République », et « à renoncer expressément à l’exécution de la condamnation financière de l’Etat de l’ordre de 129 milliards au principal prononcée en sa faveur par la sentence arbitrale de la CCJA (Cour commune d’arbitrage et de justice de l’UEMOA, Ndlr) ».
Un véritable coup de massue assené au camp de son rival Lionel Zinsou et son mentor Yayi Boni qui, en fin de semaine dernière, a surpris l’opinion par un remaniement ministériel, le moins attendu.
Par Messanh Ledy, Lomé-Cotonou