7%, c’est le taux de croissance attendu en Tanzanie en 2016, selon le gouverneur de la banque centrale de ce pays, Benno Ndulu. Par la suite, l’économie de la Tanzanie « continuera à enregistrer une forte croissance, même si l’inflation constitue un défi pour la Tanzanie et les autres pays d’Afrique de l’Est», a déclaré ce 7 janvier M. Ndulu à l’agence Bloomberg.
Dans ce pays, la hausse du taux d’inflation laisse perplexe par rapport à la croissance. Déjà en décembre, l’on annonçait un taux d’inflation de 6,8% contre 6,6% en novembre. Ceci, en raison de la hausse des prix des produits alimentaires qui représentent une part importante du panier des prix à la consommation dans l’ensemble de la sous-région de l’Afrique de l’Est.
Le gouverneur de la banque centrale s’attend cependant, à ce que le taux d’inflation demeure «sous la barre de 10% » sur l’ensemble de l’exercice 2016. La Tanzanie a enregistré en 2015 un déficit de compte courant limité à environ 8 % du PIB contre 13 à 14% durant les années précédentes.
« Cela s’explique en partie par la croissance de nos exportations. Les recettes des exportations de l’or ont reculé, mais nous avons fait des progrès significatifs en matière de développement des exportations industrielles», s’est félicité le patron de la banque centrale. Et ce dernier d’indiquer que les revenus du tourisme ont aussi remonté la pente pour s’établir à 2,1 milliards de dollars l’an passé.
Le nouveau président tanzanien, John Magufuli, qui a pris ses fonctions en novembre dernier, a promis d’accélérer la croissance économique en diversifiant davantage l’économie nationale, qui demeure essentiellement basée sur l’agriculture et les exportations de l’or, dont le pays est le quatrième producteur en Afrique.