Le Ministre des Affaires Étrangères de la République de Djibouti, H.E. Mahamoud Ali Youssouf, a déclaré aujourd’hui que les allégations prétendant que 19 civils avaient été tués hier à Balbala au cours d’un rassemblement religieux étaient exagérées.
Le rassemblement avait été organisé pour commémorer la naissance du prophète Mahomet. Les leaders de la communauté avaient convenu avec les autorités de se rassembler en un lieu donné. Pourtant, des centaines de personnes se sont assemblées dans un endroit non autorisé. Lorsque 50 policiers sont arrivés pour déplacer dans le calme les fidèles vers l’endroit convenu, des heurts ont éclaté et des coups de feu ont été tirés de la foule. Il a été découvert par la suite qu’un petit groupe de personnes était armé de Kalashnikovs, de machettes et de couteaux.
Les policiers qui ne s’attendaient pas à des démonstrations de violence ont appelé des renforts et demandé l’intervention des forces de l’armée. Au total, cinquante policiers ont été blessés. Quarante-deux souffraient de blessures légères et ont été soignés à l’hôpital avant de regagner leur domicile. Huit policiers sont encore à l’hôpital, parmi lesquels deux ont été blessés par balle.
Sept civils sont décédés. Vingt-trois autres ont été blessés dont quatorze souffrent de blessures légères et sont déjà sortis de l’hôpital.
La situation est revenue au calme et tout est sous contrôle.
Aujourd’hui, les leaders de la communauté concernée ont exprimé leurs condoléances aux familles des victimes. Ils ont aussi condamné les responsables à l’origine de ces affrontements et leurs actions qui étaient destiné à provoquer le chaos à Djibouti.
Le Gouvernement déplore les tentatives de l’opposition pour envenimer la situation en utilisant les réseaux sociaux pour inciter à la haine et à la violence.
Le Procureur général de la République de Djibouti a ouvert une enquête officielle. Plusieurs arrestations ont eu lieu et d’autres informations seront communiquées en temps voulu à la fin de l’enquête. Nous veillerons à ce que les coupables soient traduits en justice.
Source: Déclaration du Gouvernement de la République de Djibouti