Selon la Direction nationale de la Banque centrale (BCEAO), l’activité bancaire a connu une croissance remarquable cette année au Togo, avec une progression de 12%, sur un marché bien pourvu. Un marché que partagent des institutions nationales, panafricaines, marocaines et françaises.
Au terme du troisième trimestre de l’année, les ressources ont augmenté de 7,2 %, et l’encours de crédit s’est accru de 17,3% sur un an.
Toutefois, la situation n’est pas exempte de difficultés, relatives surtout aux portefeuilles crédit des banques, qui se dégradent. « Il y a des agents économiques qui font des encours bancaires, et qui ne remboursent pas », explique Kossi Ténou, Directeur national de la Banque centrale au Togo.
A noter que le taux de bancarisation stricte connait, elle aussi, une progression. Elle s’établit, cette année, à 17% de la population.
Faible concurrence
Malgré la multiplicité des institutions bancaires sur la place de Lomé (13 au total), aucune d’entre elles ne s’érige, jusque là, en « grand champion national ». En effet, le secteur reste peu concurrentiel, les offres de services ne différant pas trop d’une institution à l’autre.
« Il y a déjà des actions qui sont prises, au niveau du système bancaire, notamment par rapport à cette question d’offre de produit », rassure Rose Kayi Mivedor, présidente de l’Association des professionnels de banques et établissements financiers (APBEF).
Cette année, Coris Bank International et Société Générale sont les deux acteurs ayant rejoint le marché. La dernière a été créée sur la forme d’une succursale de Société Générale Bénin.
Par Nephthali Messanh Ledy