Le ministre mauritanien du pétrole, des mines et de l’énergie, Mustapha Ould Béchir, et le ministre de l’énergie et du développement des énergies renouvelables du Sénégal, Thierno Alassane Sall, ont tenu une réunion de coordination sur le projet «Panda Gaz Power» lundi à Nouakchott.
Plusieurs partenaires financiers et techniques intéressés par la réalisation de ce projet, en tête desquels la Banque Mondiale (BM), assistaient à cette rencontre. Ce projet consiste à produire de l’électricité à partir d’un puits de gaz au large de Nouakchott.
Il est considéré comme «stratégique» dans un espace commun à la Mauritanie, au Sénégal et au Mali. Il devrait permettre à Nouakchott d‘exporter de l’énergie électrique vers ses voisins du Sud et de l’Est.
Au cours de la réunion, les participants ont examiné une nouvelle réorientation du projet tenant compte du contexte international dans le secteur des hydrocarbures «en vue de créer les conditions d’un cadre approprié à la réussite du Panda Gaz Power» selon ministre mauritanien de l’énergie.
Le responsable gouvernemental a par ailleurs mis en exergue l’importance accru du projet suite à de nouvelles découvertes de gaz au large des côtes mauritaniennes par KOSMOS ENERGY.
«Dans sa première phase, le Panda Gaz Power vise à fournir 60% de ses capacités de production en électricité grâce à une station hybride de 180 mégawatts, officiellement inauguré ce mardi. La fin des travaux permettra à la Société Mauritanienne d’Electricité (SOMELEC-publique) de mettre 80 mégawatts à la disposition de la Société Nationale d’Electricité du Sénégal (SENELEC), en attendant l’entrée en vigueur d’un accord convenu entre les trois (3) états, relativement à la fourniture du gaz et la construction d’une station d’auto traitement à l’horizon 2018 » a ajouté Mustapha Ould Béchir.
Seck Amadou, Nouakchott