Afren Plc, compagnie cotée à la bourse de Londres ayant des actifs pétro-gaziers dans dix pays sur le continent africain, a demandé la suspension des négoces sur ses actions, justifiant être dans l’incapacité d’évaluer avec précision sa situation financière.
Le marché boursier sera informé, au fur et à mesure, et autant que possible, de l’évolution de la situation, a dit dans un communiqué le 15 juillet, la compagnie d’exploration et de production qui est engagée, depuis des mois, dans une recapitalisation devant s’achever fin juin dernier.
Le plan de développement de la compagnie a été revu et est mis en œuvre depuis lors, en étant assorti d’un appel au financement auprès des prêteurs. Afren attendait, à terme de cette opération avant fin juin dernier, une provision de 300 millions de dollars US.
« Il y a une grande incertitude, à cette étape, en ce qui concerne les résultats de cette revue », a ouvertement affirmé la compagnie, le 15 juillet, soit deux semaines après le deadline, en soulignant qu’il apparait claire, aujourd’hui, que même le niveau de production à court-terme sera en-dessous des projections qu’elle avait annoncées en mars dernier.
Les directives de production nette pour l’année 2015, centrées prioritairement sur les actifs en production à forte marge au Nigeria, ont été fixées, avait-on dit, à une moyenne de 29000 à 36 000 barils de pétrole par jour. Et cela, avec une prévision de dépenses en capital d’environ 0,5 milliard de dollars,
Afren Plc possède un solide portefeuille d’actifs en production au Nigeria et Irak, outre des intérêts dans actifs d’exploration au Nigeria, au Ghana, en Côte d’Ivoire, au Congo Brazzaville, au Kénya, en Ethiopie, à Madagascar, aux Seychelles, en Tanzanie et en Afrique du sud.
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