Le groupe pétrolier italien investira 4,5 milliards de dollars dans les deux prochaines années pour conforter sa présence dans le secteur pétrolier de ce pays.
Le major italien est au premier rang des compagnies les plus actives sur le potentiel pétrolier sous-marin de l’Angola.
Claudio Descalzi, Directeur général du groupe, en a fait cas, le 8 juillet à Rome (Italie), au président José Eduardo dos Santos qui n’en chercherait pas mieux pour l’Angola, pays qui talonne le géant Nigeria dans le classement du premier producteur de l’or noir en Afrique.
«Nous investirons pour mettre en valeur le bloc 15/06 au cours des deux prochaines années», a déclaré Claudio Descalzi, d’après l’agence italienne Agi. Et de préciser que le groupe y atteindra un niveau de production de 100 000 barils par jour vers la fin de cette année.
Cette performance, le géant pétrolier italien croit pouvoir le «porter au double au cours des trois et quatre prochaines années», a fait savoir M. Descalzi dont les discussions avec le président angolais ont porté également sur la vente souhaitée du gaz naturel découvert par le groupe au marché domestique angolais, surtout au secteur industriel.
Début juin 2015, Eni a entamé la production sur le bloc 15/06, dans le champ pétrolier Cinguvu de son projet West Hub Development, dans un milieu marin où la profondeur d’eau avoisine 1500m.
Eni est l’opérateur du bloc 15/06 situé au large à près de 350 km au nord-ouest de Luanda, la capitale angolaise. Le groupe y détient une participation de 35% aux côtés des partenaires Sonangol Pesquisa e Produção (35%), SSI Fifteen Ltd ( 25%) et Falcon Oil Holding Angola SA ( 5%).