Selon une étude réalisée par Havas Horizons, lancée par l’agence Havas et l’Institut Choiseul, auprès de l’ensemble des banques et institutions financières œuvrant sur le continent, la Côte d’Ivoire vient en troisième position «des pays les plus prometteurs» après le Kenya et le Nigéria et avant l’Ethiopie, le Mozambique et le Maroc.
Ces investisseurs qui envisagent renforcer leurs positions sur le continent au cours de l’année ont ciblés les services financiers (banque, assurance, capital investissement, …), le BTP, les infrastructures de transport et de logistique ainsi que l’énergie comme les secteurs les plus porteurs. Si 9% des interviewés se déclarent « très optimistes » pour 2015, leur nombre passe à 53% de « très optimistes » pour l’horizon 2020.
A la question de connaître leurs motivations, ces institutions ont répondus par le dynamisme démographique d’une population essentiellement jeune (d’un peu plus d’un milliard, elle devrait passer à 2 milliards en 2050 selon les prévisions), l’urbanisation et surtout les perspectives économiques portées par des projets ambitieux.
L’étude qui vient renforcer l’idée d’une Afrique, prochaine « Terre promise des investisseurs », n’a manqué de relever les principaux défis qui peuvent se muer en véritables goulots d’étranglement et remettre en cause cet « optimise généralisé » : la gouvernance, la stabilité politique et la sécurité.