«Je ne pense pas que la Côte d’Ivoire ait exploité tout son potentiel. Donc nous continuerons de l’appuyer pour qu’elle ait une croissance encore plus élevée» a indiqué mercredi dernier Honda Keiko, présidente de l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), au cours d’une séance de travail avec le Premier ministre ivoirien qui était accompagné d’une forte délégation ministérielle.
Au menu des échanges, qui se tenaient à la veille des réunions de printemps du groupe de la Banque mondiale et du FMI, le bilan des 414 milliards de FCFA couverts par l’institution pour des investissements dans divers projets comme la centrale thermique d’Azito, l’exploration et la production gazière du géant pétrolier Foxtrot, la construction du pont à péage d’Abidjan et de l’hôtel Azalaï qui ouvrira en septembre.
L’entretien a également porté sur des projets pour lesquels l’’institution spécialisée du Groupe de la Banque mondiale chargée d’assurer les investissements internationaux contre le risque pays, a déjà exprimé un intérêt : la construction de centrales électriques, de barrages hydroélectriques, l’université de San-Pédro, et le très attendus train urbain d’Abidjan. Les deux derniers projets dont les travaux devraient débutés au cours de l’année sont estimés respectivement à 84 milliards et un peu plus de 650 milliards de francs CFA.