Une reprise a été observée au niveau des investissements dans le secteur des énergies renouvelables au cours de l’année écoulée selon une étude menée par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
Quelque 270 milliards de dollars ont été investis dans le secteur en 2014. Ce montant supérieur de 13% à celui enregistré en 2013, est proche du chiffre record de 279 milliards de $ enregistré en 2011.
Le solaire avec 149,6 milliards de $, l’éolien avec 99,5 milliards de $ et la géothermie, 2,7 milliards de $ ont été les principaux bénéficiaires de ce regain d’intérêt. Par contre les autres sources d’énergie renouvelable telles que les biocarburants, la biomasse et l’hydroélectricité ont poursuivi leur tendance baissière.
Sur le plan géographique, la Chine arrive en tête de liste avec 83,3 milliards d’investissements, soit 39% de croissance par rapport à l’année écoulée. Elle est suivie par les Etats Unis qui enregistrent 38,3 milliards de $ et le Japon avec 35,7 milliards de $.
Les pays en voie de développement ont été les principaux bénéficiaires de ces injections de fonds avec une croissance de 36% par rapport à 2013, contre 3% pour les pays développés. Selon le PNUD, cette croissance est due aux nombreuses installations d’énergies solaires en Chine et au Japon et à l’accroissement de l’intérêt pour les centrales éoliennes offshore en Europe.
Au total, ce sont 103 GW de capacité d’énergies renouvelables qui ont été ajoutés en 2014, soit l’équivalent de 158 réacteurs nucléaires.
L’organisation souligne cependant que cette hausse d’investissement ne doit pas faire perdre de vue les différents défis auxquels est confronté le secteur, tels que l’adaptation des réseaux électriques ou l’incertitude politique qui pèse le soutien à ces types d’énergies.