La Russie, l’Australie et les Pays-Bas sont devenus, le 29 mars, les trois derniers pays à rejoindre la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures (AIIB) lancée par la Chine.
Ces adhésions font suite à celles du Royaume-Uni et de la Suisse annoncées par le ministère chinois des Finances. Le Brésil, la France, l’Allemagne et l’Italie ont frappé à la porte de l’AIIB. Idem pour la Turquie, la Géorgie et la Corée du Sud. Les candidats avaient jusqu’ au 31 mars pour adhérer.
Cette nouvelle institution inquiète Washington qui voit d’un mauvais oeil l’ombre qu’elle pourrait faire à la Banque mondiale, traditionnellement dirigée par un Américain et à la Banque asiatique de développement (BAD), qui a toujours un Japonais à sa tête.