Adama Wade, envoyé spécial
La huitième réunion conjointe Union Africaine -Commission Economique pour l’Afrique* se penche sur la mise en œuvre de l’agenda 2063 adopté lors du dernier sommet de l’Union Africaine en janvier 2015.
Dans son discours d’ouverture, Abdallahi Hamdok, secrétaire exécutif adjoint de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) a déclaré que la main invisible du marché ne peut pas conduire à la transformation, appelant à la forte implication des Etats pour des déclinaisons nationales et régionales dudit agenda.
Une nécessité partagée par Abraham Tekeste, ministre d’Etat, ministre éthiopien des finances et du développement économique: «Les besoins financiers de l’agenda sont colossaux eu égard aux enjeux de l’intégration». Pour le ministre éthiopien, le financement de l’agenda passe par la mobilisation des ressources domestiques, rappelant que «la plus grande part de l’investissement africain dans les infrastructures et le fait des Etats».
La réunion qui se tient jusqu’au 31 mars doit aborder des questions essentielles comme l’évolution récente de la situation économique et sociale de l’Afrique, l’agenda post 2015 et, entre autres, l’évaluation des progrès de l’intégration régionale en Afrique. La mise en œuvre de l’Agenda 2063 sera le plat de résistance de cette rencontre annuelle, laboratoire d’idées sur les politiques économiques africaines.
Note:
*L’intitulé exact de la réunion est: Comité technique spécialisé de l’Union africaine sur les Finances, les affaires monétaires, la planification économique et l’intégration et Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique de la Commission économique pour l’Afrique