De notre envoyè Special, Ablaye Modou Ndiaye
En une décennie, Dakhla s’est imposée comme un site touristique de choix au Maroc attirant 100.000 visiteurs tous les ans. Nichée dans sa baie naturelle entre mer et lagunes et une température qui tourne autour de 25°C, la ville est très prisée.
Les sports de glisse (kite-surf, windsurf, surf) font de Dakhla une étape importante de la compétition mondiale de kite-surf. La pêche sportive s’y pratique aussi grâce à un écosystème riche et diversifié. La culture vivante de la vie bédouine, les métiers d’art, le folklore Hassani et l’héritage préhistorique sont autant de potentialités touristiques d’une destinztion qui n’était pas encore programée dans les brochures des Tours Opérateurs il y a un an.
Sur le plan financier, des avantages fiscaux et un cadre institutionnel sont mis en place pour promouvoir l’investissement dans les la région d’Oued Eddahab-Lagouira (Dakhla).
Cet exemple de développement en matière touristique en un temps record (10ans), est une d’inspiration pour le Sénégal, selon le ministre sénégalais du tourisme Abdoulaye Diouf Sarr, membre de la délégation sénégalaise présente à Dakhla pour la 26e session du forum Crans Montana ouvert jeudi 12 mars. «La politique touristique du Maroc est un exemple à suivre par le Sénégal», ajoute le ministre sénégalais du tourisme.
Pour M. Diène, le Maroc est en phase d’échanges avec le Sénégal sur le plan touristique. « D’ici, la fin du mois d’Avril, le ministère du tourisme va se déplacer au Maroc dans le cadre de cet échange parce qu’il faut reconnaître que le royaume chérifien a beaucoup de choses à partager avec les autres pays africains.
Toutefois, Abdoulaye Diouf Sarr soutient que le Sénégal ne dispose pas des mêmes viatiques que le Maroc en tourisme. Car, estime-t-il, le climat du Sénégal ne favorise pas la pratique de certaines ddisciplines attrayantes pour le tourisme. Cependant, Diouf Sarr propose « l’organisation de grands événements dans les stations balnéaires pour mieux vendre la destination Sénégal ».