Le groupe financier anglo-sud africain Old Mutual a enregistré en 2014 un résultat d’exploitation de 1,6 milliard de livres, environ 2,47 milliards de dollars, soit une hausse de 16% par rapport à 2013. L’Afrique est désormais une alternative forte aux marchés britannique et sud-africains
Pour 2015, le groupe qui est le premier actionnaire de la Nedbank, lui même actionnaire de référence d’Ecobank, première banque panafricaine par le réseau-pays, mise sur la consolidation de l’existant. Après une année 2014 d’offensive tout azimut marquée notamment par la prise de contrôle du gestionnaire britannique de fortune Quilter Cheviot, l’augmentation de 34 à 60,7% de la participation dans Kenyan UAP Holding, le rachat de l’américain OM Asset Management et, indirectement, la conversion d’une créance de 285 millions de dollars émise en 2011 en 20% d’actions dans Ecobank, le géant sud-africain peut entamer le temps de la digestion sur un oreiller bien garni. « Nous avons beaucoup dépensé d’argent. Nous voulons maintenant tirer de la valeur sur ce que nous avons acquis » déclare le directeur général Julian Robert (photo).
Les performances du groupe qui mise sur la combinaison de l’activité de gestion de fortune alliée à un vaste réseau de distribution viendront du marché britannique (20% avant l’acquisition de Quilter Cheviot) et africain hors Afrique du Sud (5% du RNPG en 2014). En novembre 2014, Old Mutual avait déclaré qu’il disposait d’un confortable trésor de guerre de 4,3 milliards de rands (386 millions de dollars) pour réaliser des acquisitions en Afrique. Seule une partie de ce montant a été dépensé dans des acquisitions au Kenya (UAP), au Nigeria (où le groupe reconnaît ne pas disposer encore de taille critique) et au Ghana.
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Se baser sur l’Afrique est à mon avis une bonne idée sur l’activité de gestion de fortune.