Pour développer son programme d’intégration africaine, l’Union africaine (UA) vient de signer avec la Chine un mémorandum d’entente portant
sur un projet d’infrastructures pour relier les capitales africaines par des routes, des trains à grande vitesse et des dessertes aériennes. L’accord a été paraphé le 27 janvier à Addis-Abeba.
La présidente de la Commission de l’UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, et le vice-ministre des Affaires étrangères chinois, Zhang Ming, ont conclu ce
mémorandum d’entente qui comporte aussi un volet portant sur l’industrialisation du continent. Le montant du financement pour la réalisation des ouvrages n’est pas pour le moment révélé. Mais le projet se situe dans le cadre de «l’agenda 2063» établi par l’UA et qui vise à faire bâtir une Afrique intégrée et prospère à cette date.
Lors d’une tournée en Afrique effectuée en mai 2014, le Premier ministre chinois, Li Keqiang, avait affirmé qu’il «rêve de voir toutes les
capitales africaines interconnectées grâce à des trains à grande vitesse afin de renforcer l’intégration régionale et le développement». Le
dirigeant chinois avait alors précisé que son pays qui dispose des technologies dans ce domaine est «prêt à coopérer avec l’Afrique pour
transformer ce rêve en réalité».
Ablaye Modou NDIAYE