LONDRES/LAGOS, 16 septembre (Reuters) – Total a de nouveau mis en vente ses parts dans le gisement pétrolier en eaux profondes d’Usan, au large du Nigeria, a annoncé la compagnie pétrolière, après l’échec de l’accord de cession de ce bloc au chinois Sinopec conclu en 2012.
Total a mandaté BNP Paribas pour trouver un acquéreur au champ pétrolier d’Usan, le bloc OML 138, dont le prix pourrait avoisiner 2,5 milliards de dollars (1,95 milliard d’euros) selon plusieurs sources proches du dossier.
« Nous avons sélectionné un conseil pour conduire le processus de vente d’Usan », a déclaré une porte-parole de Total.
BNP Paribas s’est refusé à tout commentaire.
Le projet d’Usan n’est pas facile à vendre en raison des investissements importants que nécessite sa mise en production et du risque de voir sa rentabilité limitée par une hausse de la fiscalité nigériane sur les profits des entreprises étrangères, envisagée par Lagos dans le cadre de la réforme du secteur pétrolier.
« Tout ce qui se trouve au Nigeria est difficile à vendre », explique un banquier spécialiste du secteur à Londres. « Et tout ce qui réclame des investissements est encore plus difficile ces temps-ci. Les acteurs du secteur prêts à acquérir des actifs nécessitant de gros investissements sont très peu nombreux. »