Selon Mohamed Laksasci, gouverneur de la Banque d’Algérie, le crédit à la consommation va de nouveau avoir cours. Il sera néanmoins assorti de l’entrée en service d’une centrale des risques qui évoluera sous le contrôle de la banque centrale. Opérationnelle dès le deuxième semestre de 2015, ce bureau de crédit devra permettre d’éviter le surendettement des ménages.
Interdit en 2009 en même temps que la règle des 49/51 édictée sous des considérations nationalistes, cette contrainte a freiné le développement du marché automobile. L’interdiction aux consommateurs algériens d’y faire recours apparait en contradiction avec l’ambition de développer une industrie automobile forte et de moderniser le système financier qui repose sur les prêts. Décidé en février, le retour du crédit à la consommation devrait figurer en bonne place dans la prochaine loi de Finance.