La fièvre hémorragique fait rage dans quatre pays d’Afrique de l’Ouest. C’est la plus grave épidémie depuis sa découverte en 1976.
La fièvre hémorragique Ebola, qui sévit en Afrique de l’Ouest, a franchi la barre des 1 000 morts, avec 1 013 décès et 1 848 cas dénombrés, selon le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), publié mardi 12 août. Le virus fait rage dans quatre pays d’Afrique de l’Ouest depuis le 6 décembre 2013. C’est la plus grave épidémie depuis sa découverte en 1976.
52 nouveaux décès ont été enregistrés entre le 7 et le 9 août, et 69 nouveaux cas recensés, précisent les chiffres de l’OMS actualisés lundi soir. Il y a eu 11 nouveaux cas et 6 décès en Guinée, 45 nouveaux cas et 29 décès au Liberia, pas de nouveaux cas ou de décès au Nigeria, et 13 nouveaux cas et 17 décès au Sierra Leone.
Réactions en chaîne
La Côte d’Ivoire a annoncé lundi la suspension des vols de sa compagnie nationale, Air Côte d’Ivoire, vers et depuis les pays affectés par la fièvre Ebola. Au Sénégal où un cas suspect s’est finalement révèlé négatif, une alerte maximum est déclenchée. La ministre de la Santé, Awa Marie Collé Seck, exclut toute fermeture de frontières pour le moment. De son côté, la Mauritanie a renforcé le contrôle sanitaire dans ses frontières Sud ( Mali et Sénégal). Au Libéria, foyer du conflit, une troisième province vient d’être mise en quarantaine. En Guinée, point de départ de la pandémie, Alpha Condé a finalement donné sa première conférence de presse en quatre ans , lundi 11 août, mais où le politique l’a emporté. L’Arabie Saoudite vient d’annoncer des restrictions exceptionnelles dans la délivrance de visas aux pèlerins ouest-africains.