Alors que le déficit budgétaire s’est creusé et que la monnaie nationale, le cedi, a plongé de 40 % par rapport au dollar depuis le début de l’année, le gouvernement ghanéen appelle à l’aide.
« Nous voulons travailler avec [le FMI] et voir comment nous pouvons éliminer le déficit rapidement », a indiqué lundi le président ghanéen John Mahama, lors du sommet États-Unis-Afrique qui se déroule en ce moment à Washington.
Il a ajouté que son pays avait besoin d’assistance pour mener à bien les ajustements structurels nécessaires pour équilibrer son budget en quelques années. Cet appel au secours du FMI constitue un revirement, Acrra soutenant jusqu-ici ne pas avoir besoin de soutien international.
fin juillet, le pays a levé 400 millions de Cédis (115 millions de dollars ) auprès des investisseurs offshores à un taux de 25% et remboursables dans trois ans. Dans ces conditions, l’eurobond de 1,5 milliards de dollars que le Ghana compte émettre en août compte battre tous les records de taux.