Le protocole d’établissement et les statuts du Fonds monétaire africain (FMA) ont été adoptés en marge du dernier sommet de l’Union Africaine tenu fin juin à Malabo. Doté d’un capital de 22,6 milliards de dollars, cette structure viendra en couverture des balances de paiement des pays membres, souvent dépendants des fluctuations des cours des matières premières.
Le capital-actions autorisé du FMA sera divisé en actions de 100 dollars. Le capital-sujet du Fonds a été fixé à 50 pc du capital-actions autorisé, soit 11,32 milliards de dollars.
Le capital libéré devrait représenter au moins 50 pc du capital-sujet soit 5,66 milliards de dollars libellés en actions de 100 dollars.
L’Afrique du Sud devrait obtenir la plus importante part avec 500.000 actions, avec 8,05 pc des parts, ce qui représente une contribution de près de 1 milliard de dollars, suivie du Nigeria, 7,94 pc, soit 899 millions de dollars de contribution au capital.
L’Egypte, la troisième économie africaine, devrait obtenir 6,12 pc des parts, grâce à une contribution de 693 millions de dollars, suivie de l’Algérie, 4,59 pc des parts avec 520 millions de dollars alloués.
L’Ethiopie, cinquième économie africaine, se retrouve avec 3,41 pc des parts, évalués à 386 millions de dollars.
La République démocratique du Congo (RDC) obtiendra 2,79 pc des parts (316 millions de dollars) suivie du Kenya, 2,5 pc (283 millions de dollars).
L’Ethiopie, cinquième économie africaine, se retrouve avec 3,41 pc des parts, évalués à 386 millions de dollars.
La République démocratique du Congo (RDC) obtiendra 2,79 pc des parts (316 millions de dollars) suivie du Kenya, 2,5 pc (283 millions de dollars).
Le Soudan du Sud, la plus faible économie africaine, apportera une contribution de 64 millions de dollars, soit 0,57 pc, tandis que le Cap-Vert et les Comores fourniront, respectivement, 112 millions et 110 millions de dollars.
Chaque pays doit effectuer le paiement de sa souscription en une ou quatre fois. La période de paiement devrait durer de quatre à huit ans à partir de la première année. Les premiers paiements sont attendus 60 jours après l’entrée en vigueur du traité du FMA.
Les pays sont également autorisés à émettre des obligations en dollars américains, sans intérêt. Le Fonds investira ses fonds dans les marchés financiers internationaux et devra maintenir une cote de solvabilité saine, d’après le Traité.