Sauf mauvaise surprise, la production d’or noir en Ouganda démarrera en 2018. C’est en tout cas le pronostic de Loic Laurandel, le Directeur général sortant de Total Ouganda, cité aujourd’hui dans le Monitor.
Le dirigeant de la major française (active dans le pays depuis 2010) pense ainsi que l’objectif est réalisable, tout en ajoutant que ce dernier ne sera atteint “…que si l’ensemble des parties prenantes (Etat, collectivités locales et opérateurs pétroliers) remplit à temps ses engagements”.
Principal motif de préocupation évoqué par le manager du groupe pétrolier français, la mise en place des infrastructures : “il y a encore de gros problèmes à régler au niveau des équipements et infrastructures, principalement au niveau des routes. […]La construction de certains axes, considérés comme critiques, n’a pas encore démarré”.
Des infrasctructures à bâtir qui, outre les voies routières, incluent une ligne de chemin de fer, une raffinerie de pétrole à 2,5 milliards de $ et un pipeline d’un coût estimé de 3 milliards de $. Beaucoup d’argent engagé et que les principaux acteurs de la filière-à commencer par Total, qui a déjà consacré plus de 2 milliards de $ à cette affaire- cherchent désormais à rentabiliser au plus vite. “Nous avons déjà beaucoup misé et aimerions enfin voir un retour sur investissement. Le plus tôt sera le mieux.”, résume le DG de Total Ouganda.