Le gouverneur de la BRB, Bernard Ciza, a fait état d’un taux d’épargne national de seulement 12,5% en marge des célébrations du cinquantenaire de l’institution qui ont pris fin le 8 juin. Ce ratio exprime la propension de ses concitoyens à garder leurs économies dans leurs bas de laine plutôt qu’à faire confiance à un système bancaire dont l’évolution n’a pas été un long fleuve tranquille durant les cinquante dernières années.
La banque centrale du Burundi a souffert notamment des soubresauts politiques qui ont conduit au coup d’Etat de 1996 qui a vu la prise de pouvoir du Major Pierre Bouyoya et, en réaction, un embargo économique et financier sur le pays . Certes, cette période est dépassée mais les séquelles tardent à disparaître.
La libéralisation du marché des changes, le relèvement du plafond de retrait des devises et l’intégration régionale font partie des réalisations les plus significatives de la BRB durant ces dernères années.