Performances Group a publié les résultats 2013-2014 du Baromètre des Rémunérations SAARA©, une enquête conduite entre septembre 2013 et janvier 2014 sur les niveaux de rémunération pratiqués par les entreprises installées en Afrique de l’ouest et au Sénégal en particulier.
L’analyse des rémunérations a porté sur plus d’une centaine de fonctions, au sein de onze (11) secteurs d’activités. L’enquête permet ainsi de classer les secteurs offrant le niveau de rémunération le plus intéressant.
Les résultats du Baromètre SAARA© permettent également de dévoiler les salaires pratiqués par les Banques ayant participé à l’enquête sur certaines fonctions clés. Les résultats de l’enquête présentent les fourchettes de rémunération dans le secteur bancaire pour l’année 2013-2014.
Le secteur bancaire est l’un des plus dynamiques aujourd’hui au Sénégal. Des mouvements de fusions-acquisitions ont contribué à reformer le périmètre du marché, et ont donné naissance à un véritable jeu d’acteurs. Le lit concurrentiel est également renforcé par la montée en puissance de Banques nigérianes sur le marché sénégalais. À titre d’illustration, UBA a réalisé entre 2011 et 2012 un bénéfice notable de +187%, grâce à une flexibilité dans les financements accordés et la qualité de service liée.
En termes de résultats, les premières entreprises bancaires du pays présentent des Totaux Bilans de 240 milliards de francs CFA en moyenne en 2013. Les 14 premières banques au Sénégal intègrent ainsi des géants africains, des multinationales et des banques locales.
Les résultats de l’édition 2013-2014 du Baromètre des Rémunérations SAARA© montrent que cependant que les structures bancaires en phase de croissance externe proposent des niveaux de rémunération très élevés par rapport à la référence du Marché, les structures bancaires installées depuis quelques années conservent une relative modestie dans la rémunération de leurs collaborateurs.
À titre d’illustration, un chargé de clientèle particuliers qui exerce au sein d’une structure stabilisée percevra une rémunération mensuelle brute d’environ 650.000 francs CFA, contre 900.000 CFA bruts s’il relève d’une filiale de groupe en phase de croissance externe.
Les fonctions commerciales (Directeur d’Exploitation, Chargé de clientèles) sont essentiellement rémunérées sur une base fixe. La part variable dans leurs gains annuels bruts ne représente guère plus de 7% de leur rémunération totale.
À l’inverse, la plus grande part de variable sera relevée au niveau des fonctions liées à l’octroi et la gestion des crédits. Ainsi, pour les Responsables Crédits, et leurs collaborateurs les Analystes Crédits, la rémunération annuelle brute comporte une part variable de référence de 11%, soit plus que la part variable assignée aux Directeurs Généraux de Banques (référence Marché de 7%).
En termes d’homogénéité des rémunérations pour une même fonction, si le Responsable middle-back office présente une rémunération médiane de 7 millions de francs CFA bruts annuels, la limite haute pour cette fonction se situe à 15.5 millions bruts, ce qui témoigne d’une très forte dispersion des rémunérations sur cette fonction.
Ils’agit là d’ailleurs de la principale caractéristique du secteur bancaire. Si sur des fonctions à périmètre réduit les rémunérations présentent de bonnes similitudes, ces dernières s’effacent au fur et à mesure que le niveau de responsabilité de la personne augmente.Il en est ainsi pour le Responsable Middle-Back-Office, le Secrétaire Général, Le Directeur Général, le Directeur Commercial ou encore le Directeur d’Agence.
Sources: Performances Group