La croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) en Afrique accuse une
perte annuelle de 12 milliards de dollars us du fait des dépenses
occasionnées aux ménages par le paludisme »selon un document distribué
à Nouakchott mercredi soir à l’occasion de la cérémonie de clôture de
la réunion du Comité Consultatif des Experts de l’Observatoire
Africain du SIDA (AWA).
Dépenses et pertes de productivité des ménages qui représentent autant
d’obstacles sur le chemin du développement.
Par ailleurs, la lutte contre le paludisme « accuse un déficit de
financement immédiat de 3,6 millions de dollars us d’ici 2015 en
Afrique. Un déficit qui menace de compromettre les acquis dans la
lutte contre une maladie traitable et évitable ».
D’où la nécessité pour les états africains, de trouver des
financements domestiques innovants pour maintenir et renforcer les
progrès dans la lutte contre le VIH/SIDA, la Tuberculose et le
Paludisme, enregistrés au cours des dernières années.
La rencontre de Nouakchott prépare une réunion des chefs d’états et
de gouvernements de l’Union Africaine (UA) et d’AWA sur les
engagements à accélérer la lutte contre le VIH/SIDA, la Tuberculose et
la Malaria prévue à Malabo (Guinée Equatoriale) le 26 juin prochain,
en marge de la 23é conférence des leaders de l’organisation
continental.
D’où la nécessité d’un renouvellement de l’engagement politique d’un
leadership africain pour trouver des financements innovants au
niveau interne, dans le cadre de la lutte contre le paludisme et les
maladies associées dans les engagements d’Abuja (SIDA et Tuberculose).
Au cours des dernières années, un engagement politique au plus haut
niveau a permis un recul de 31% de l’incidence du paludisme.
Effort qui risque d’être remis en cause par le déficit constaté par le
document distribué à Nouakchott.
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