Le Comité National de l’Initiative pour la Transparence dans les
Industries Extractives (CNITIE) prépare une large campagne de
sensibilisation sur l’importance d’une gestion « vertueuse » de ces
ressources.
La Mauritanie a adhéré à l’Initiative de Transparence des Industries
Extractives (ITIE) en 2005 et a été déclaré « pays candidat » en
septembre 2007.
Après une suspension pour retard dans la production d’un rapport, le
pays est revenu dans le processus international au mois de juin 2013,
avec un statut « de pays conforme ».
Le Comité National, structure institutionnelle de l’ITIE, a été mis
sur pied en novembre 2009.
Mais au-delà de l’acronyme, il reste relativement mal connu des
mauritaniens, y compris jusque dans l’administration publique.
C’est pour combler ce déficit de visibilité de ses activités que le
CNITIE va aller à la rencontre des acteurs mauritaniens à travers une
campagne de sensibilisation qui sera lancée à la mi-juin 2014.
Celle-ci va viser les administrations publiques (ministère des
finances, du pétrole et des mines, de la pêche, de l’environnement et
de l’intérieur), les élus nationaux et locaux, les organisations de la
société civile, les médias à travers notamment le réseau METEX (dont
le centre d’intérêt est justement l’ITIE) et les communautés vivant
sur les sites d’extraction.
A travers cette campagne de sensibilisation, le CNITIE entend
instaurer un large débat national sur les industries extractives pour
éviter à la Mauritanie la « malédiction » de la mauvaise gestion des
richesses naturelles qui colle à plusieurs pays africains