Revalorisé de 10% au Maroc à la veille du premier mai, le SMIG est passé à 2350 dirhams dans le secteur privé(213,6 euros) et entre 2800 à 3000 dirhams dans le secteur public.
Dans la foulée le gouvernement islamiste projette de relever le seuil minimal des retraites, actuellement à 1000 dirhams. En réaction, le patronat marocain dénonce une hausse du coût du travail. L’augmentation qui prend effet à partir du 1er juillet 2014 procède d’une décision unilatérale selon les milieux d’affaires.
Pour la Confédération patronale marocaine , la pilule est amère « La CGEM, tout en renouvelant son attachement à l’amélioration du niveau de vie et du climat social, prend acte de cette décision politique et tient à exprimer ses regrets et sa vive inquiétude quand à cette hausse du coût du travail qui s’inscrit en décalage total avec l’objectif de la nouvelle « stratégie de relance industrielle » 2014-2020, mise en place par le gouvernement, il y a quelques semaines, et visant à créer 500 000 nouveaux emplois en 7 an », lit-on dans un communiqué de l’organisation.
Au 31 décembre 2012, le royaume présentait un PIB par habitant de 2924 dirhams.