Le Niger a signé une convention de 10 ans pour atteindre 20 000 tonnes de coton dans la région de Dosso (Sud). La production génèrera 8 milliards de francs CFA annuels », environ 13 millions d’euros, explique Yannick Morillon, directeur général de Géocoton joint par l’agence AFP.
« Notre objectif est de passer de 37 000 à 120 000 tonnes de coton en deux campagnes. La Convention cible un périmètre de 1 500 km2 dans le sud du pays -Dosso, Maradi et Madoua-, des zones historiques de production qui concernent environ 300 000 habitants, dont 50 000 anciens producteurs de coton qu’il faut remotiver », ajoute-t-il.
En échange, Géocoton forme les producteurs, leur fournit semences et intrants, encadre la production et la commercialisation en garantissant un prix équitable aux paysans. »La première campagne sera vitale pour leur redonner confiance », estime Yannick Morillon qui compte sur des semis en juin et une récolte en novembre-décembre, puis une campagne de commercialisation jusqu’en avril.
Le Niger produisait encore du coton il y a une trentaine d’années, comme ses voisins maliens, tchadiens, burkinabè, avant que la filière s’effondre. Des acteurs chinois ont tenté vainement de la relancer.Cette fois les autorités nigériennes veulent s’appuyer sur cette culture d’exportation dans le cadre de l’Initiative 3N – « Les Nigériens nourrissent les Nigériens » lancée par le président Issoufou Mahamadou.
(Avec AFP)