Une ambiance inédite (correspondance spéciale de Lomé)
Les travaux de l’Assemblée générale extraordinaire du groupe Ecobank qui ont commencé le 3 mars avec un léger retard, soit à 10 h 30 mn, ont vite été suspendus temporairement pour troubles dans le Centre panafricain Ecobank où se déroule la cruciale rencontre sous haute surveillance.
Après plus d’une heure de séance, les travaux ont dû être arrêtés pendant près d’une demi-heure, pour cause d’ambiance surchauffée dans cette Salle de conférence du siège du groupe Ecobank, situé en bordure de mer dans la capitale togolaise.
Des actionnaires, une cinquantaine et visiblement bien organisés, empêchaient toute prise de parole dont la vision est contraire à la leur, rapporte un participant aux travaux joint au téléphone par Financial Afrik.
Il s’agit, dit-il, des actionnaires nigérians qui estiment que le Directeur général Thierry Tanoh ne doit plus continuer à la tête du groupe bancaire panafricain. M. Tanoh, ancien vice-président pour l’Afrique subsaharienne, l’Amérique latine et Caraîbes et Europe de l’Est de la Société financière internationale, SFI, filiale de la Banque mondiale, est arrivé en 2012 au groupe Ecobank où il succède à Arnold Ekpe qui y a fait une douzaine d’année.
De plus, ils évoquent des démêlés que le président du Conseil d’administration André Siaka aurait eus avec la justice camerounaise pour indiquer qu’il n’est pas « si propre » pour ce fauteuil. L’accusé s’est vite défendu, apportant un démenti à ce qu’il considère comme un argument torchon tendant à le discréditer.
C’est une ambiance inédite dans l’histoire de cette banque panafricaine créée en 1985 et qui s’est, à partir d’un bureau modeste dans la capitale togolaise, étendue à une vitesse croisière sur le continent africain où elle est installée dans 33 pays.
A l’ordre du jour de cette Assemblée générale extraordinaire, l’adoption d’un plan d’actions pour la mise en œuvre des recommandations de la « Securities and Exchange Commission » du Nigeria relatives à l’amélioration de la gouvernance de la société, l’adoption d’une nouvelle résolution relative à la mobilisation de fonds et la reconstitution du conseil d’Administration. Elle devra également modifier les Statuts pour, entre autres, inclure un article sur les fusions, acquisitions et cessions d’actifs, réduire le nombre maximum d’administrateurs et limiter le mandat des administrateurs.
2 commentaires
Si la lumiere n’est pas faite sur la gestion du DG passé, si la lumiere n’est pas faite sur les magouilles de l’equipe dirigeante ancienne, si les instances de lutte contre le blanchiment et l’argent de la corruption ne prennent pas leurs responsabilites pour voir ce qui a ete commis entre Lome et Londres, alors adieu la Banque Panafricaine.
Thierry Tanoh tiens bon. Tu les tiens. Ils ont des dossiers sales qu’ils ne veulent pas voir etre divulgues. Donnes tes infos a la Serious Fraud Offfice de Londres et l’enquete sera menee rondement, des peines de prison seront delivrees…Go, Tanoh, Go !
Mr. Voleurs.
oh, oh, oh, arretez votre histoires de voleurs … et de parti pris. Onze mois a la tete de banque, Mr. Tanoh Tierry s’est « bonifie » d’un (1) Million de dollars soit 500 000 000 Fcfa. S’est il posse la question de savoir si sa contribution a la banque valait ce 1 million de dollars enppoche? Il a valu qu’il soit entre l’enclume et le marteau pour retourner le million a la banque. N’eut ete les revelations de Madame Do, Directeur de Finance, personne ne serait au courant de cette gabegie.