Dans un rapport paru ce mardi 11 février, le bureau Standard & Poor’s de Johannesburg analyse la situation des banques nigérianes en partant des hypothèses d’une croissance de 6,5% en 2014, de faible inflation et de faible diversification économique.
Dans un contexte de forte croissance de l’encours de crédit (20 à 30%), de faible évolution des revenus et d’exigences fortes de la part des actionnaires, S&P envisage une dépréciation des fonds propres des banques nigérianes entre 2014 et 2015. En plus de la croissance exponentielle de l’encours de crédit, un autre facteur de risque réside en la faible qualité de gouvernance des institutions financières.