Le marché des assurances a connu une évolution importante et les chiffres ont doublé durant ces dernières années. Mais n’empêche que le secteur reste peu agressif en comparaison des mêmes secteurs dans le monde. Ce marché est ouvert à la concurrence et la règle des 51/49 régissant l’investissement étranger est acceptée par les compagnies d’assurances étrangères.
Par Youcef MAALLEMI
(1 dollars= 78, 31 dinars algériens ou DA) Le marché des assurances a produit 111 mds DA en 2013 dont près de 7,8 mds DA proviennent des assurances de personnes (AP) contre 6,9 mds en 2012, soit une évolution de 13 % du chiffre d’affaires d’une année sur l’autre.
La production était de 1,5 mds DA en 2011, première année de la séparation de l’activité des assurances de personnes de la branche dommages des compagnies d’assurances. En 2014, il est attendu un chiffre d’affaires d’au moins 10 mds DA avec une nouvelle croissance à deux chiffres pour les AP.
Seulement sept des 23 compagnies ont franchi le pas, deux années et demi après la décision du ministère des Finances de séparer les assurances dommages et des personnes», précise -t-on. Il s’agit de Caarama, SAPS, TALA, le mutualiste et Macir-vie, respectivement filiales de la CAAR, de la SAA et de MACIF, de la CAAT, de la CNMA et de la CIAR. Cardif El Djazaïr, filiale de BNP Paribas et AXA activent aussi sur le marché national des assurances des personnes.