La société financière internationale (STI), une des structures de la Banque mondiale (BM), projette de financer des entreprises privées en Tunisie. Priorité est donnée à celles en cours de privatisation.
La STI entend diriger ses actions pour promouvoir les entreprises privées, soutenir le gouvernement pour reformer la réglementation des affaires, alléger les procédures administratives et libéraliser des secteurs qui coutent chers à l’Etat.C’est Antoine Courcelle Labrousse, représentant de la STI, résident en Tunisie, qui a fait part des prochaines interventions de l’institution au pays du jasmin.
La STI veut bien financer le PME à travers le système financier tunisien en mettant à la disposition de l’Etat des lignes de crédits. Il n’a pas manqué cependant de mettre à l’index les défaillances du système bancaire tunisien qu’il estime en retard par rapport à l’Egypte, le Maroc et la Turquie, surtout en matière de financement des PME.
Parmi les recommandations du représentant de la STI, la révision du taux d’usure qui bloque, selon lui, le développment de la Tunisie et le lancement de crédits bureaux pour mieux gérer les risques. La STI a ouvert un bureau en Tunsie en janvier 2012, 26% de ces interventions sont effectués en Amérique Latine et les Caraibes, 19% vers l’Afrqiue subsaharienne, 18% vers l’Europe et l’Asie centrale, 19% en faveur de la région MENA.