L’émir du Koweït a signé un chèque de 500 millions de dollars, le 15 janvier 2014, destiné aux organisations humanitaires des Nations Unies actives en Syrie. Son altesse Sheikh Saha al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah a ainsi indiqué la voie à suivre aux 60 pays réunis à Koweit-City à l’occasion de la deuxième conférence des donateurs dont l’objectif est de mobiliser 6,5 milliards de dollars.
Cet effort financier colossal fait suite à une détermination politique claire affichée à Paris et appelant au départ de Bachar Al Assad. Ainsi, après Paris et Genève 2, la rencontre du Koweit affaiblit encore un peu plus le régime syrien. Même si le Koweit circonscrit son intervention sur le seul champ, noble, de l’humanitaire, en répondant à l’appel de Ban Ki-Moon, il n’en demeure pas moins que derrière ce leadership par le chèque l’on voit la fracture nette entre shiites et sunnites dans ce Moyen Orient où le printemps arabe, à défaut de déboucher sur les libertés publiques, a atterri sur le déterminisme religieux et ethnique.
Lors de la première conférence des donateurs tenue en janvier 2013, le Koweit avait mobilisé 300 millions de dollars sur un total de 1,5 milliard de dollars dont 1 milliard consacré aux pays hébergeant les réfugiés syriens.
Un commentaire
Je crois qu’on nous prend pour des idiots…Je crois qu’il devait supporter tout seul les 6, 5 milliards de dollars, puisqu’il est à la base d’armement des rebelles et de la situation que nous connaissons.