Selon des chiffres arrêtes le 30 décembre, le Dow Jones a pris 25,95%, le S&P500, 29,09% et le Nasdaq, 37,58% en 2013. Ces performances placent l’indice vedette Dow Jones et l’indice élargi S&P500 sur des plus hauts historiques. Dans la même tendance, le Nasdaq, à dominante technologique, est revenu au plus haut depuis l’éclatement de la bulle des valeurs technologiques en 2000.
Une hausse artificielle?
Cette hausse est la conséquence directe des mesures inédites prises par la Réserve fédérale américaine (Fed) qui a injecté chaque mois 85 milliards de dollars dans l’économie, soutenant l’ensemble des marchés. La Fed devrait en outre rester à la manœuvre, via des taux au plus bas pendant de longs mois, tout en réduisant progressivement ses rachats d’actifs à partir de janvier. Par ailleurs, « la confiance dans l’accélération de l’économie américaine au cours des prochains mois a été confortée par les indicateurs récents », selon Barclays Bourse.
Tokyo, meilleure performance depuis 40 ans
Autre grande gagnante de 2013, la Bourse de Tokyo qui a bondi de 57%, signant sa meilleure année depuis 40 ans, dopée par l’enthousiasme autour des mesures de relance dénommées « Abenomics » et la chute du yen. Les Bourses européennes ne sont pour leur part pas en reste, profitant également des politiques monétaires, notamment celle de la Banque centrale européenne (BCE). Le Dax à Francfort, qui a atteint un plus haut historique en 2013, s’est adjugé 25,50%, le CAC 40 à Paris 17,99%, l’Ibex à Madrid 21,42% et le Mib à Milan 16,56%.
A Bruxelles, le Bel 20 a établi son gain pour 2013 à plus de 18%. Hors zone euro, le FTSE à Londres a gagné 14,43%. Seule déception notable de cette année 2013, la Bourse de Shanghai a perdu 6,75% plombée par des crises de liquidité dans le système bancaire et le ralentissement de l’économie chinoise.
Sources: Reuter