En annonçant vendredi par communiqué une réduction de son bénéfice après impôts de 10,25 % pour les 9 premiers mois de l’année courant jusqu’à septembre, Barclays Kenya devient la première grande banque du pays a enregistré une contraction de son profit sur la période. Une annonce qui survient peu après que les autres principaux établissements financiers du pays (KCB, Cooperative Bank, Equity Bank) aient publié leurs résultats, tous en hausse.
Le profit net cumulé de la banque s’établit ainsi à 5,6 milliards de shillings (65,1 millions de $) pour les 3 premiers trimestres de cette année, contre 6,24 milliards de shillings (72,6 millions de $) à la même période de l’année précédente. Un bénéfice en berne que la banque attribue en premier lieu à un accroissement de ses charges d’exploitation, en hausse de 5 % à 11,8 milliards de shillings (137,2 millions de $), alors que dans le même temps son produit net global s’est légèrement contracté à 22,65 milliard de shillings (263,4 millions de $) contre 22,71 milliards (264,1 millions de $) sur la même période l’année précédente. Des coûts plus élevés et moins d’entrées d’argent : un effet de ciseau à la logique implacable. L’action à la bourse de Nairobi a clôturé la séance de vendredi à 18,50 shillings, en légère baisse de 0,27 %.