Le marché du café est menacé de surproduction. La faute à une production abondante notamment en Afrique et en Amérique du sud, et une consommation au ralentie. La hausse des exportations de 5% sur les 8 premiers mois de la saison 2012/2013 (octobre-mai) comparé à la saison 20111/2012 selon l’International Coffee Organization, ont fait chuter les prix.
Le sac de café arabica à New York a ainsi perdu près de 60% de sa valeur depuis son pic d’avril 2011. Si l’ICO craint de nouvelles manifestations de producteurs contre la baisse de leur revenu, comme en Colombie, les pays africains devraient moins pâtir de cette situation. Les principaux producteurs, l’Ethiopie, le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda, profiteront de leurs faibles couts de production, comme en Ethiopie, où de la bonne qualité de leur production, comme au Kenya. Sur le marché de Nairobi, le sac de café se négociait à 290 cents par livre en juin dernier, alors qu’il était à 120 cents la livre sur le marché New Yorkais.